TITRE DE L'ARTICLE : Jalousie [Tous humains]
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Titre : Jalousie
Résumé : "Mary Alice Brandon et Jasper Withlock sont voisins et confidents depuis toujours. Mais quand une certaine Isabella Swan débarque à la fac, Jasper prend peur, Alice passe beaucoup trop de temps avec la nouvelle. Et qui dit jalousie dit conneries…"
Chapitre disponible : Fanfiction Terminée, elle compte 22 chapitres qui sont en cours de réécriture et posséde une suite qui compte pour l'instant 2 chapitres.
Mot de l’auteur : La seule fanfic qui soit terminée, que dire sinon que je n'en suis pas vraiment satisfaite... C'était ma première fic Twilight et j'avoue que les personnages ont plus le carractère que je leur ai donné que celui décidé par Stephanie Meyer à leur création... Celui qui me plait le moins dans cette fic en fait c'est Jasper, je ne sais pas, il est trop...indécis, trop fragile aussi, pas vraiment l'idée que l'on se fait du mec idéal mais même si cela était necessaire pour que l'on puisse voir son évolution au fil des ans, j'ai eu beaucoup de mal à le mettre en place en tant que personnage, à cerner ses actions et ses pensées, disons qu'il a complètement prit le dessus sur moi! Enfin moins qu'Alice tout de même. Alice, c'était à la fois le personnage dont je me sentais la plus proche et la plus éloignée, c'est assez bizarre comme situation, je savais exactement ce qu'elle allait faire parce qu'elle était comme une facette cachée de moi, la conversation entre James et elle est tout simplement ce que je lui hurlé depuis plusieurs chapitres mais comme elle n'écoute personne il a bien fallu que j'envoie quelqu'un ayant de poigne heyhey, ben oui aux grands maux les grands remèdes! Et éloignée pour la simple et bonne raison que je ne suis jamais tombée amoureuse et que je ne crois pas en l'amour, or Alice se bat justement pour quelque chose que je ne recherche pas... Comment être convaincante dans ses dialogues et ses pensées dans ces conditions? J'avoue que ça m'a donné pas mal de fil à retordre et à chaque fois que je les relis je trouve toujours quelque chose à changer... Enfin ça ne se cantonne pas à Alice hein, à chaque fois que je me relis, je trouve de nouvelles fautes, de nouvelles incohérences... Bref si je ne me bridais pas cette fic aurait probablement une trentaine de version à l'heure actuelle
D'ailleurs je prévois de la réécrir intégralement très bientôt en y apportant pas mal de modifications au niveau des descriptions par exemple que j'ai volontairement zappé... Pour ce qui est de la fin de cette fic, elle s'éloignait au fur et à mesure des chapitres, il y avait sans cesse des évênements à rajouter, par exemple, la mort de James était prevue pour être dans le chapitre 16, résultat elle ne sera établie que quatre chapitres plus tard! Il était évident pour moi à partir du moment où l'histoire commençait à se mettre en place qu'une suite s'imposait...
Chapitre 1 : Une journée Normale
Jasper Withlock ouvrit la portière de sa 206 rouge, s'installa sur le siège tout mordillé –œuvre de Jacob son husky de trois ans particulièrement joueur avec les affaires des autres- puis entreprit de sortir sa voiture de l'allée. Commençait ensuite la longue attente. Alice pouvait passer des heures à accorder maquillage et accessoires à une tenue avant de décider brusquement de mettre autre chose et de tout recommencer à zéro.
Le jeune homme jeta un coup d'œil à sa montre. 8h10. Sachant que les cours débutaient à 8h30 et qu'il fallait un bon quart d'heure pour traverser le centre ville, ils pouvaient encore arriver à l'heure au cours de M Jones. Enfin si Alice arrivait maintenant.
Sans montrer de signes extérieurs d'impatience, Jasper klaxonna. Une petite tête brune apparue dans l'entrebâillement d'une porte fenêtre au première étage de la maison voisine.
-J'arrive Jazz ! Deux minutes.
-Mais bien sur…commenta t-il en soupirant alors que la jeune femme avait déjà réintégré sa chambre.
Au final, 15 minutes plus tard, une silhouette brune fit son apparition et le cœur de Jasper rata un battement. Un serre-tête rouge délicatement placé dans ses cheveux courts noirs et remplis de piques venait élégamment compléter une petite robe rouge et rose. La demoiselle étant plutôt petite, de délicieux escarpins noirs, aux attaches venant s'entrecroiser sur sa cheville, rehaussaient le tout. Ainsi vêtue, Alice ressemblait à un bonbon sucré que Jasper ne se serait pas fait prier pour dévorer pendant des heures.
-Désolée. Dit-elle dans un sourire contrit et craquant.
L'étudiant haussa les épaules puis actionna le contact sans rien dire.
-Alors et ton week-end ? continua Alice.
-J'ai été repéré par un producteur très sympathique. On a été boire un verre ensemble et on est tombé sur Ashley Greene qui a littéralement fondu sous mon charme. Répondit-il de l'air le plus sérieux du monde. Et toi ?
Elle entra avec une certaine délectation dans son petit jeu de rôle. Ces moments de complicité toute simple était, sans nul doute, la partie qu'elle préférait de leur relation…
-Et bien j'ai réussi à relooker Emmett, j'ai vendu trente robes lapis de ma dernière collection printemps automne et n'oublions pas le meilleur, j'ai passé une folle nuit entre les bras de Jackson Rathbone !
Elle se mordit la lèvre de plaisir à la simple énonciation de cette phrase. Elle ne dirait sensiblement pas non à un petit passage du virtuel au réel… La voix et la signification de la phrase qu'il prononça ne l'aidèrent pas à s'éloigner de ses fantasmes loin de là…
-Oulaa Tu crois qu'on devrait leur proposer un plan à quatre ?
Le feu était au rouge, ils se regardèrent un instant. Un plan à quatre . Ashley Greene, Jackson Rathbone et…eux deux dans le même lit ? C'était…bizarre mais à bien y réfléchir…
Et puis soudainement, éclatèrent de rire. Gênés.
-Non mais ça va pas d'avoir ce genre de pensées avant d'aller en cours d'Espagnol Jazz ! Fit-elle mine de s'offusquer. C'est déjà assez dur de faire semblant d'être passionnée par les intellectuels se baladant dans les champs d'olives en temps normal ! (NA : Une poésie de Fédérico Garcia Lorca qu'a massacré mon prof d'Espagnol de l'année dernière en essayant de l'interpréter, parce que pour lui un homme se promenant avec un bouquet de fleurs symbolise l'homme intellectuel^^)
-J'aurais eu moins de temps de créer ce genre de pensées si mademoiselle Brandon passait moins de temps à enfiler une robe le matin ! Rétorqua t'il en grognant.
-Tu aurais pu venir m'aider à la mettre…susurra Alice d'une œillade suggestive.
Jasper leva les yeux au ciel, se passa de commentaire et redémarra.
-N'empêche, murmura Alice d'une voix triste, j'aimerai tellement que toutes ces tenues ne restent pas dans leurs housses…
Le jeune homme se contenta de lui prendre la main et de lui en caresser la paume.
Elle la serra plus fort.
Une fois arrivés sur le parking de la fac Jasper tourna 10 bonnes minutes avant de réussir à se garer. Etant déjà en retard de vingt minutes –il y avait eu plus de bouchons que prévus sur la route- les deux amis décidèrent de se trouver un coin où se poser en attendant l'heure suivante. Inutile de déranger tout le cours et puis ils trouveraient bien un moyen de rattraper… Ils étaient donc tranquillement assis sur un des bancs jalonnant le gazon de la faculté lorsque Alice se mit soudain à hurler comme si elle venait d'être agressée.
-Jazz ! Jazz ! Cria t'elle.
-Quoi ? Demanda t'il un peu inquiet.
-Regarde là !
-Euh…
Le jeune homme parcouru rapidement des yeux les alentours. Des gens mangeaient, riaient, flirtaient, révisaient…Rien qui ne justifiasse le comportement de son amie.
-Bon sang mais c'est horrible, à la limite de l'indécence, c'est…
Mais Jasper eu beau continué de chercher il n'eut pas la moindre idée de ce qui avait pu pousser Alice à sautiller dans tout les sens, un air horrifié sur le visage et les bras s'agitant dans tous les sens.
-Lice tu comptes m'expliquer ?
Il fit alors aussitôt face à sa moue choquée et furieuse.
-Ne me dis pas que tu ne remarques rien !
Elle avait l'air outrée.
-Alice…dit il d'une voix menaçante.
-La fille là avec Esmé, non mais t'as vu comment elle est habillée même toi tu es mieux !
Pour la deuxième fois de la journée, il leva les yeux au ciel mais cette fois-ci ce ne fut pas pour réprimer une envie comme dans la voiture mais pour cacher à la jeune fille qu'elle l'avait blessée. Alice était parfois un peu trop directe à son goût. Certes, il avait bien conscience de ne pas être Apollon –avec toutes les cicatrices provoquées par ses innombrables chutes en moto il ne pouvait pas en être autrement- mais l'entendre dire de sa bouche de façon aussi crue et si spontanée lui faisait mal.
-Pourtant elle pourrait être jolie si elle prenait un peu plus soin d'elle ! Continuait Alice sans avoir conscience du trouble de son meilleur ami.
Soupirant, il se leva du banc et alla s'asseoir sur les marches menant aux bâtiments de biologie pendant qu'elle continuait à réfléchir aux améliorations à faire sur cette pauvre fille innocente. Une fois celle-ci partie, Alice rejoignit Jasper, un sourire aux lèvres.
-Ca te dit de faire un tour en ville cet aprem ?
-Désolé, j'ai un tp à 3h.
Elle grimaça et lui adressa un sourire compatissant.
-Par contre, on peut se faire un MacDo si tu veux.
-Yes ! ! Bonne idée, mais hors de question qu'Emmett ou Eddy viennent hein ! Juste toi et moi dac ?
-Avoue que tu es complètement sous mon charme ! Blagua t'il.
-Evidemment! Bon si on se rapprochait de nos salles ? Ca va bientôt être l'heure.
Il acquiesa.
-Mmm ce truc est un vrai délice…
-Alice c'est juste de la glace à la vanille avec des éclats de M&N's !
-Mmm…
-Hum et ta façon de manger commence à être légèrement...enfin…
-Hum ? Dit elle en entrouvrant un yeux tout continuant de lécher la cuillère en plastique avec un air aguicheur.
-Alice tu n'es pas sortable !
-Parce que tu vas me faire croire que tu n'as que des idées cleans ? C'est toi qui vois des choses érotiques dans le fait de manger de la glace !
-C'est moi qui ait des idées bizarres? Alors explique moi pourquoi tous les mecs présents te regardent !
Jasper n'avait franchement pas l'air d'être d'humeur à plaisanter et la jeune fille crut bon de calmer le jeu.
-Parce que je suis à croquer ? répondit-elle d'une petite vois en battant des cils.
Jazz soupira mais sa colère était passée. Savoir qu'Alice prenait plaisir à exécuter ce genre de choses devant un public autre que lui le rendait malade. Il se leva soudain pour aller verser son plateau dans les poubelles réservées à cet effet et ne vit pas le regard triste qu'elle lui adressa.
Plus tard dans la soirée, Alice guettait le retour de son Jazz du haut de son balcon. Depuis toujours, les Withlock et les Brandon étaient voisins, et les chambres d'Alice et Jasper se faisaient face. Chacune des deux chambres possédant un large balcon, les deux amis n'avaient qu'à les enjamber puis à passer sur une sorte de planche pour être chez l'autre ce qui s'avérait très pratique et faisait pousser des crises de protectionnisme aiguës à Emmett, le grand frère d'Alice. Celui-ci était persuadé que sa sœur et Jasper couchaient ensembles et faisait tout ce qu'il pouvait pour les séparer le plus possible.
-Ce qui est ironique dans tout ça, songea Alice, c'est que lorsque que nous étions gamins, il se débrouillait toujours pour qu'on traîne ensemble le plus souvent possible avec Jazz, histoire qu'il puisse tranquillement sortir avec ses conquêtes..
Sa paranoia avait paru se calmer quatre ans auparavant quand Emmett avait fait la connaissance de Rosalie Hale, la cousine de Jasper. Leur idylle était si parfaite que plus rien ne semblait l'intéresser sur terre. Malheureusement Rose était partie faire ses études dans une autre ville au bout d'un an de relation et la distance entre lui et sa bien aimée rongeait Emmett et le rendait particulièrement irritable.
-Tout ça pour rien en plus ! Bougonnait la jeune fille en observant toujours la route sans résultat.
C'était sans doute ce qui la torturait le plus. Entre elle et Jasper, il ne pourrait jamais y avoir rien de plus qu'une belle et solide amitié. C'est vrai qu'ils partageaient tout, les joies comme les peines, mais elle redoutait le jours où l'un d'eux trouverait l'âme sœur. Enfin, le jours où il trouverait l'âme sœur, parce qu'elle ne se voyait pas avec un autre que lui. Ce n'était même pas envisageable. C'était lui et seulement lui. Elle mourrait d'envie de connaître le goût qu'avaient ses lèvres, de pouvoir plonger ses yeux dans les siens sans obligation de temps et surtout de passer ses mains dans ses cheveux d'or en se mordant la lèvre pendant qu'il lui ferait l'amour. Le paradis à l'état pur.
Un bruit de klaxon la fit soudain sursauter, l'arrachant à ses fantasmes.
-Tu m'as fait peur ! Lui reprocha t'elle en riant.
-Pourtant je ne porte rien de dépareillé il me semble ! Répondit-il sur le même ton en lui faisant signe qu'il arrivait.
Tandis qu'il passait le pas de la porte, Alice reprit où elle s'était arrêtée laissant ses pensées glisser.
-Comme si il pouvait y avoir quoi que ce soit qui face moche sur toi…murmura t'elle en s'imaginer l'effeuiller lentement.
-Tu rêves ? demanda soudainement le concerné en débarquant sur la terrasse de la demoiselle.
-J'essaie de t'imaginer avec différentes tenues.
-Et ?
-Et je crois que ce que je préfère c'est ton pyjama, dit elle avec un grand sourire. Alors ce soir, chez toi ou chez moi ?
-Alice...grogna Jasper en levant –à nouveau- les yeux au ciel. Si jamais Emmett t'entend il va hurler.
-T'as plus envie de coucher avec moi ? murmura t'elle en imitant avec brio le chat Potté de shrek.
-Alice !
-Alors ?
-Et bien il me semble que puisque Rosalie ne vient que dans trois semaines il vaut mieux ne pas tenter le Diable et dormir chez moi.
-Hum tu essaies de m'entraîner dans ton lit là, non ?
-Ou sinon il y a la solution de dormir chacun dans son lit comme n'importe quel être humain…
-Je ne suis pas humaine, je suis un lutin de toute façon !
-Un lutin ou alors une humaine complètement…
-Complètement quoi ? Fit elle en voulant prendre un air mauvais pendant qu'elle se rapprochait de Jasper et le coincer contre la rambarde.
Sentir le corps d'Alice pressé contre le sien en fit oublier à Jasper de respirer. Il plongea son regard dans le sien, hypnotisé par ses yeux émeraude. Alice semblait elle aussi déconnectée du monde et leur visages commencèrent lentement à se rapprocher….jusqu'à ce que leurs fronts se cognent dans un bruit sourd.
-Aie !
-Merde ça fait mal !
-JASPER ! hurla une voix de femme, UNE CERTAINE BELLA AU TELEPHONE !